QUI SONT LES OLNISTES ?
Une équipe féminine de choc. Les drôles de dames de l'édition.
Ariane FRONTEZAK
LA PRÉSIDENTE
Née à Paris un dix novembre, j'ai connu ma première désillusion à l’âge de sept ans en apprenant que le onze, jour férié, ne l’était pas uniquement pour me laisser le loisir de profiter de mes cadeaux. Le Scorpion que je suis, a fini par s’en remettre. Après des années de passionnant labeur dans une « usine » face à la Concorde, je suis devenue autrice (sous le pseudo Jeanne Malysa que j'ai enfoui six pieds sous terre à présent) puis directrice éditoriale, pour finir éditrice. Ma devise : batifoler avec les mots, taquiner le verbe, jouir du point final, c’est s’envoler vers l’autre petite mort.
Catherine MOISAND
LA VICE-PRÉSIDENTE
Toute petite, je suis tombée dans la marmite des livres. Je me suis abreuvée de leur potion magique en commençant par Fantômette, puis avec Robert Merle et sa saga « Fortune de France », les voyages en Égypte de Christian Jacq et bien d’autres encore. Un peu perchée - je dévorais tout ce que j'avais sous la main, cachée dans un tilleul du jardin familial -, j'ai la tête dans les étoiles et j'ai hâte de faire briller celles qui naîtront au sein de la galaxie OLNI. Je garde tout de même les pieds sur terre, afin de mieux accompagner les auteurs vers le succès. Guidée par l’amour des belles lettres, je suis prête à dénicher les futures soucoupes volantes et à les lancer dans l’Univers.
Valérie COLLADO
LA TRÉSORIÈRE
Du plus loin que je m’en souvienne, je lis. Fille unique, j'adorais m’envoler grâce à la lecture. Pour moi, le livre représente un besoin viscéral, titillant tous mes sens : le toucher, le sentir, l’écouter, le voir, le goûter. Je plonge dans les pages en vue de me délecter des mots, des beaux mots, de la langue, des lettres, de la littérature dans son entièreté. Durant vingt-cinq ans, je n’ai pu m’y consacrer à mille pour cent, mon parcours professionnel m’ayant guidée sur une autre route. Mais le temps a fait son œuvre et me voici à présent de retour à mes premières amours. J'embarque dans le vaisseau OLNI à la découverte de trésors livresques que je compte bien révéler grâce à mon enthousiasme, ma passion, afin de les partager pour le plaisir de tous.
Mais pas seulement !
Raphaël WATBLED
LE CORRECTEUR ATTITRÉ
Né un mercredi, le surlendemain d’un jour férié, je ne pouvais que m’éprendre des ponts, qu’ils fassent la jonction entre deux jours chômés ou entre deux pics qu’une vallée sépare. Et c’est ainsi que je m’entichai du pont que constitue la langue, pont suspendu franchissant un précipice, rigide et flexible à la fois, absorbant sans murmure l’embarras du faix, ondulant avec souplesse sous la respiration de l’azur et se laissant remodeler de jour en jour par ceux qui l’empruntent. Que je traque les coquilles ou les anacoluthes, je conserve néanmoins une tendre indulgence pour les erreurs d’étourderie.
Olivier CHARTIER
LE GRAND COORDINATEUR DU CL
Mon truc, ma chose : la transmission, l’échange. Écriture, enseignement en philosophie, mise en scène en théâtre, musique, pédagogie, graphisme, je suis un peu « couteau-suisse ». Je coupe, taille, scie, extrais, déniche des idées, guette, persuade, embarque, édifie, ne lâche jamais et saisis le réel à coups de dents…. À la fois élégant, léger, peu encombrant, facile d'entretien et multitâches, le couteau suisse remplace bien des outils et permet de répondre à moult besoins, de résoudre nombre de problèmes et de faire face à bien des situations. Demandez l’original !
Silvin LUPATI
LE SECRÉTAIRE
Si j’étais un animal, je serais un loup gris des Abruzzes. Si j’étais une plante, je serais un ciste duveteux parme. Si j’étais une couleur, je serais l’orange un peu verte encore. Si j’étais une musique, je serais le Prélude numéro deux du Clavier Bien Tempéré de Bach joué par Glenn Gould. Si j’étais une région, je serais la Provence rhodanienne en hiver. Si j’étais une ville, je serais Aix-en-Provence la nuit. Si j’étais une machine, je serais une 203 bleu sarcelle. Si j’étais un métier, je serais instituteur dans une école de Camargue.
Jessika LOMBAR
L' APPRENTIE WEBMASTER
Extrêmement timide et binoclarde, petite fille, je me cachais derrière mes bouquins en rêvant, qu'un jour, j'en écrirais un. Bien plus tard, pour mes quarante ans, j'ose enfin lever les yeux vers le ciel. J'ai arrêté de regarder mes orteils, j'ai décidé de ne plus vivre à travers les héros de mes livres, et de devenir actrice de ma vie. Sauter en parachute, poser nue dans des ateliers de peinture, vivre des choses qui n'existent pas et surtout m'exprimer grâce à l'écriture de romans érotiques. L'introvertie se rebelle et le serpent à lunettes prend sa revanche. L'anti-conformisme et l'originalité du projet OLNI m'ont immédiatement inspirée.
Sylvain AUDET
LE CHARGÉ DE MISSIOLNI
Écrivain et traducteur sans frontière, j'aime toujours aller voir ailleurs si j'y suis ! TransOLNIen donc assumé, nomade des mots et des idées, mon truc à moi est d’explorer la langue française tous azimuts. Mon autre grand dada : la Roumanie ! Depuis plus de vingt ans, j'y ai développé un deuxième moi. Un vrai schyzOLNIen !
Philippe DEBIÈVE
LE PHOTOGRAPHE OFFICIEL
J’aime être né un vendredi 13 juillet à Besançon en 1956. J’aime avoir le privilège d’être encore là pour écrire ces mots. Et créer. J'aime tout ce qui marque l'histoire d'un être dans son cœur, dans son corps. J'aime les calligraphies que la vie laisse sur la peau au fil du temps en paysages sans cesse différents à contempler. J'aime les lieux où les corps s'épanouissent, aiment, souffrent, se réunissent, se construisent. J'aime les forêts, les plaines, les vallées, les déserts, les montagnes. J'aime la pluie, les ruisseaux, les rivières, les fleuves, les mers. J'aime les villes, les villages, les hameaux, les campements. J'aime les monuments, les immeubles, les ruines, les tas de cailloux, le sable. J'aime les voyages, la moto, la course à pied, les godillots, les sacs à dos. J'aime la littérature, la poésie, la musique, la philosophie. J'aime les arts, les galeries, les musées, les expositions. J'aime l’autre, l'étranger, la différence, l'humain, l’humanité. J’aime la biologie, les êtres, les végétaux, les animaux. J'aime le temps, la beauté, la laideur, la vie. J'aime les couleurs, les camaïeux, les monochromes. J’aime les ressentis, les émotions. J’aime les portraits, les portraits des Êtres, les portraits des Choses. J’aime les sens, l’essence des Êtres, et des Choses. La photographie d’auteur m’a happé, aspiré et inspiré pour un renouveau sans cesse réitéré. La vie reprend, créative et surprenante. Le tiroir est ouvert, accueillant, bienveillant et gratifiant, celui de la création. La Côte-aux-Fées, Val-de-Travers, 13 juin 2023