QUI est Sabine ?
Quand on nait en marge, on y demeure.
Sabine est ingénieur en chimie-physique, journaliste pour la presse locale et prof de yoga. Elle abhorre les cases et vit en musique en s’essayant régulièrement à de nouvelles pratiques sportives.
Son premier livre Née sous X, l’enquête interdite, est paru en 2016 chez Lemieux éditeur (réédité en 2019 par Fauves éditions – Michalon). Elle y retrace l’enquête qu’elle a menée pour retrouver ses origines suite à une adoption cachée et son militantisme pour la levée de l’anonymat de naissance.
Elle a le goût de la vérité, de la sonorité des mots et la nausée du faux vibrato.
QUI respire sous les mots ?
L’autrice s’est bien volontiers soumis à un interrogatoire en règle olniesque.
Carnet papier ou ordinateur ? Les deux. Le carnet toujours à portée de réflexions et d’aphorismes. L’ordi en temple de l’histoire à construire.
Spirale ou agrafe ? Ni l’une ni l’autre : uniquement de la reliure.
Brouillon conservé ou jeté ? Conservé, comme une mue.
À table ou en marchant ? La pensée est en marche, l’écriture toujours statique.
Matin, soir ou nuit ? Les trois. Le matin est plus studieux dans la mise en page, le soir et la nuit plus fertiles dans l’évasion.
Pourquoi écrire ? Pour la mélodie des mots, le rythme des phrases et pour donner à toutes mes voix intérieures le droit au chapitre.
Pour qui écrire ? Pour mon vacarme personnel.
Qui est votre lecteur ? Un autre comme moi.
Écrire, est-ce se mentir à soi-même ou aux autres ? Ecrire c’est ne surtout pas mentir, bordel !
Êtes-vous une bonne menteuse ? Non, j’ai une imagination débordante mais la vérité en étendard.
Le mot qui vous touche ? Vérité.
Une expression idiomatique qui pourrait vous synthétiser ? « Le silence est d’or » ou, plus prosaïquement, « Quand on n’a rien à dire, on ferme sa gueule. »
S’il fallait un dernier mot à votre existence, lequel choisiriez-vous ? Encore.
Et un premier mot ? Courage.
Êtes-vous plutôt errante ou rectiligne ? Errante, sans aucun sens de l’orientation.
L’inspiration a-t-elle un visage, existe-t-elle seulement ? Elle est cachée au fond de chacun d’entre nous. Plus ou moins accessible.
Pour votre tête-à-tête avec un autre écrivain (vivant ou mort), qui inviteriez-vous ? Jacques Lusseyran.
Votre existence est-elle le roman que vous espériez ? Pire.
Quel livre auriez-vous voulu écrire vous-même ? Le Livre de l’intranquillité, de Fernando Pessoa.
Un poème que vous connaissez par coeur ? Je vis, je meurs, de Louise Labé.
Un personnage de pièce de théâtre que vous pourriez incarner ? Phèdre.
Le personnage que vous seriez dans votre récit ? Plus que les trois autres, Simon.
Celui que vous ne voudriez pas rencontrer ? Le père de Mathieu.
Ce qui vous ferait renoncer à l’écriture ? L’amour, momentanément.
Votre premier écrit ? Le portrait d’une famille rêvée, en primaire, alors que j’ignorais être adoptée.
Votre dernière ligne ? La réponse à la précédente question 🙂
Le lecteur que vous aimeriez avoir ? L’authentique.
Celui que vous fuyez ? Le calculateur.
Roman, à paraître en février 2025
