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Louis Pailloux

QUI est Louis Pailloux ?

Louis Pailloux a la poésie pour passion ; il travaille ses textes depuis plus de quinze ans : des dizaines de milliers de pages (empruntant à tous les genres) constituent d’ores et déjà son oeuvre poétique, toujours en cours. Il est occasionnellement critique littéraire et traducteur de poésie, principalement de l’anglais, du portugais et du persan.

Agrégé de philosophie et docteur en littérature française, sa thèse sur Charles Du Bos a été publiée aux éditions Honoré Champion.

QUI respire sous les mots ?

L’auteur s’est bien volontiers soumis à un interrogatoire en règle olniesque.

Carnet papier ou ordinateur ? Carnet papier pour les méandres ; ordinateur pour les écluses.
Spirale ou agrafe ? Spirale pour le dédale.
Brouillon conservé ou jeté ? Brouillon conservé, pulsion archivistique.
À table ou en marchant ? À table ; la marche précède l’écrit.
Matin, soir ou nuit ? Matin, plutôt – soir parfois – nuit, d’éclair.
Pourquoi écrire ? Pour me recoudre.
Pour qui écrire ? Pour qui le veut.
Qui est votre lecteur ? Celui qui doit l’être.
Écrire, est-ce se mentir à soi-même ou aux autres ? Je n’aime pas mentir.
Êtes-vous un bon menteur ? Absolument pas – je me trahis.
Le mot qui vous touche ? Éperdu.
Êtes-vous plutôt errant ou rectiligne ? Errant, sans aucun doute.
Une expression idiomatique qui pourrait vous synthétiser ? « Tenir le pas gagné » (Rimbaud).
L’inspiration a-t-elle un visage, existe-t-elle seulement ? Elle est voile de Maïa.
Pour votre tête-à-tête avec un autre écrivain (vivant ou mort), qui inviteriez-vous ? John Donne et Emily Dickinson.
Quel livre auriez-vous voulu écrire vous-même ? Ainsi parlait Zarathoustra.
Un poème que vous connaissez par cœur ? Fantaisie de Nerval.
Un personnage de pièce de théâtre que vous pourriez incarner ? Henri IV de Pirandello.
Ce qui vous ferait renoncer à l’écriture ? L’écriture même.
Votre premier écrit ? Un poème sur le visage.
Votre dernière ligne ? « Au contraire ».
Le lecteur que vous aimeriez avoir ? Dante.
Celui que vous fuyez ? Dante.

Recueil de poèmes, à paraître en janvier 2026

Rempartances

Quatre poèmes, quatre chants.
Tous se placent à la fois sous le signe de l’immobilité et sous celui de l’errance, à l’abri d’une langue qui, autant qu’elle le peut, étend sur le « métier de vivre » (et de survivre) ses baumes et ses conjurations. Toutes les figures qui les peuplent se heurtent à des remparts visibles, invisibles, sentimentaux, naturels, familiaux, politiques, qui retiennent, précisément, leurs partances – typographiquement, même, comme si chaque élan de vers venait se briser sur la « justification » cassante et droite.
« On ne part pas » déclarait Rimbaud à l’orée de notre modernité. Ce recueil s’efforce d’interroger cette impossibilité qui travaille plus que jamais notre époque et ses solitudes sans issues apparentes. Cette tentative passe par les mots de la fraternité et par la croyance inébranlable dans le pouvoir salvateur de la poésie.

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