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Frédéric Bleumalt

QUI est Frédéric ?

Frédéric Bleumalt voit le jour une nuit de 1988.

Il naît plus tard, en conscience et en âme au cours de l’été, l’année suivante, sur la côte de Lumière, entre le bleu et l’or. Il serpente entre prose et poésie, peint les amours masculines, chante le monde, déshabille les âmes.

Il aime un peu trop la folie, se pique de musique, crie les enfances perdues, la fuite du temps, l’imminence de la mort et les bleus de l’esprit.

C’est un garçon fini, ivre de quête de soi et de transcendance.

QUI respire sous les mots ?

L’auteur s’est bien volontiers soumis à l’interrogatoire en règle olniesque.

Carnet papier ou ordinateur ? Ordinateur : pensée qui fuse et cavalcade effrénée, transe et musicalité des doigts sur le clavier à la vitesse d’un crabe cocaïnomane.

Spirale ou agrafe ? Spirale ! Escaliers en colimaçons, toupies, tornades et escargots ; mouvement hypnotique et infini.

Brouillon conservé ou jeté ? Conservé : le noyau originel s’y trouve toujours.

À table ou en marchant ? En marchant : l’écriture, en ce qu’elle imite la vie, est une façon de recréer le mouvement.

Matin, soir ou nuit ? Peu importe les variations de lumière, pourvu que vous ayez la solitude.

Pourquoi écrire ? Pour faire émerger toutes les voix en soi, se rendre à sa nature plurielle, pour faire survivre l’enfance, déchiffrer, sublimer : transmuter l’ombre en lumière.

Pour qui écrire ? À l’origine, pour soi et pour soi seul. Dans un second temps peut-être, pour ajouter sa poussière à la grande Intelligence de l’univers ?

Qui est votre lecteur ? Il a plusieurs visages, personnalités et tempéraments. Polymorphe et ouvert, il apprécie autant les moments de grâces que la visite des abysses.

Écrire, est-ce se mentir à soi-même ou aux autres ? Du faux dans le vrai, du vrai dans le faux. Il s’agit autant d’un art que d’une question de politesse.

Êtes-vous un bon menteur ? Déguisé ou non, mon cap est l’authenticité pure. Sans vérité, point de salut et point de littérature…

Le mot qui vous touche ? Lumière.

Une expression idiomatique qui pourrait vous synthétiser ? Il n’y a pas le feu au lac.

S’il fallait un dernier mot à votre existence, lequel choisiriez-vous ? Libre

Et un premier mot ? Lumière.

Êtes-vous plutôt errant ou rectiligne ? Dans la culture de l’errance.

L’inspiration a-t-elle un visage, existe-t-elle seulement ? Anonyme et vaporeuse, intérieure et extérieure, elle est à la fois somme et parties : elle est les courants de pensées qui vous traversent l’esprit et le vent qui vous fait frissonner et enveloppe votre corps.

Pour votre tête-à-tête avec un autre écrivain (vivant ou mort), qui inviteriez-vous ? On ne devrait pas rencontrer les écrivains ailleurs que dans les livres, les écrivains qui, dans le monde réel, restent des hommes. Le reste n’est que du bruit, déceptions et déconvenues.

Votre existence est-elle le roman que vous espériez ? Si c’était le cas, je n’aurais jamais écrit de ma vie.

Quel livre auriez-vous voulu écrire vous-même ? Le fameux « livre de la vie » évoqué par Lamartine.

Un poème que vous connaissez par cœur ? Aucun. Il faut se permettre de redécouvrir à chaque lecture. Ou, à la rigueur, un micro poème de Georges Bataille où il est question de verge et d’aurore…

Un personnage de pièce de théâtre que vous pourriez incarner ? Le valet tapis dans l’ombre, posté dans un coin de la pièce, derrière les velours, presqu’en dehors du décor, qui voit tout, entend tout, démêle les manigances et connaît les motifs de chacun.

Le personnage que vous seriez dans votre récit ? Le personnage figurant, furtif, qui n’existe que le temps d’un paragraphe ou deux et vient éclairer le héros, le faiseur d’éclipse, le porteur de révélation, le pivot.

Celui que vous ne voudriez pas rencontrer ? Le traître.

Ce qui vous ferait renoncer à l’écriture ? Sinon moi- même, personne n’a le pouvoir de me faire renoncer à écrire. La mort ?

Votre premier écrit ? Une fanfiction : quand l’univers chéri se retrouve moulé à ses propres désirs et ses propres dess(e)ins.

Votre dernière ligne ? « Et il crut, écrivant, se tisser une vie. »

Le lecteur que vous aimeriez avoir ? Un enfant émerveillé par les mots. Un adolescent qui se sentirait enfin compris dans sa solitude. Un vieillard qui verrait briller son reflet dans les lueurs de mon propre crépuscule. Dans l’idéal, c’est un être du milieu, en état-limite…

Celui que vous fuyez ? Et si c’était lui qui me fuyait ?

Envie de discuter avec lui ?

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Roman, paru le 15 février 2024.

Garçon fini

Zéphyr a dix ans. Atypique, ce petit garçon fait de tout une fête et miel de toutes choses. Cette année-là, ce sont les vacances : il y a la mer, les arbres, le ciel, le soleil, tout ce qu’il faut pour exister. Il y a aussi un papa colérique, une maman fantôme, un parrain attentionné et farceur. Il y a aussi les choses de l’invisible que les adultes ne voient pas. Les lourds secrets qu’on partage malgré soi.
Entre pensée magique et visions créatrices, le monde de Zéphyr se déploie. Le garçon nous livre le récit d’une transformation nous reconnectant au maître-mot de l’enfance, à son unité souveraine : la liberté.
Mais les enfants grandissent…
Les quolibets et les mauvais traitements sont loin. Les difformités gommées, le jeune homme embrasse une vie ordinaire et méritée. Il est à l’âge où la masculinité se déploie. Or, pour devenir tout à fait homme, une pièce du puzzle lui manque. Zéphyr va la chercher.
Dans son sac de voyage, il n’emporte que cette conviction solide : quelque chose ou quelqu’un doit mourir.
Qui a dit que les résiliences étaient toutes socialement acceptables ?

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